De Lisa Maxwell

Format lu : Broché (644 pages)
Editions : Casterman (2018)
ISBN : 978-2-203-15727-9
Contact : http://www.casterman.com
4ème de couverture :
De nos jours à New York : les magiciens vivent terrés dans Manhattan, qu’ils ne peuvent quitter sous peine de mort.
Esta, une magicienne à l’affinité hors-norme, a le don de voyager à travers les époques et de figer le temps. Elle seule peut se rendre en 1902. Là où tout a commencé.
Là où le Magicien s’est jeté du pont de Brooklyn avec l’Ars Arcana, le Livre ancien contenant tous les secrets de la magie, la condamnant à des lendemains sans espoir…
Le premier volet de cette trilogie magistrale, entré dans la liste des best-sellers du New York Times, vous tiendra en haleine jusqu’à la toute dernière page.
L’histoire :
Nous voyageons dans un Manhattan aux allures de ghetto, sur un fond de Gangs of New York de Martin Scorsese. Les magiciens sont parqués sur cette île comme des pestiférés par L’Ordre, dont le seul but est d’éradiquer tous les mages de la surface de la terre. Et pour atteindre leur but, ce mouvement extrêmement puissant, composé de haut dignitaires plus véreux les uns que les autres, est prêt à tout.
Esta nous emmène avec elle à la recherche de l’Ars Arcana, la bible des Magiciens, ce dernier livre, qui leur permettra de détruire l’Ordre et de retrouver enfin leur liberté. Dotée d’une affinité particulière, notre héroïne peut se saisir du temps pour le ralentir, et commettre ses petits larcins ou bien, elle peut aussi voyager d’une époque à l’autre, ce qui va l’emmener en 1902 à la recherche du fameux Ars Arcana.
Mon avis :
Ce livre n’est absolument pas un coup de cœur. Je n’ai pas du tout accroché à l’histoire. Pourtant, ce n’est pas une question de plume, car l’auteure a une écriture simple et fluide. Peut-être la traduction, qui a tronqué de la superbe de ce roman…
J’ai trouvé qu’il y avait trop de longueurs, trop de détails quand il n’y en avait pas besoin et pas assez aux moments opportuns. Les émotions ne sont pas transmises, en tout cas, moi, elles ne m’ont pas atteintes. Esta m’a laissé indifférente, malgré son caractère bien trempé, je ne l’ai pas trouvé particulièrement sympathique. D’autres personnages, et qui ne sont pas vraiment des gentils, m’ont semblé bien plus agréables.
En revanche, je dois reconnaître que la fin est magistrale. Et que le retournement de situation est très bien pensé et amené. Mais ce n’est pas suffisant pour me donner l’envie de lire la suite. Malheureusement, l’Ars Arcana restera orphelin dans ma bibliothèque.
Je pense que je dois être réfractaire à la magie pure et dure. Ma lecture n’a pas été à la hauteur de l’envie que la quatrième de couverture a provoquée chez moi.
Mais attention, ma chronique est un ressenti personnel ! Ce n’est pas parce que je n’ai pas accroché à l’histoire que cela sera forcément votre cas. Mon avis n’est qu’un avis parmi tant d’autres. Allez voir les critiques sur internet et vous serez surpris. La plupart d’entre elles sont très bonnes. Une chronique n’est pas le reflet de la qualité d’un roman. Loin de là !
Bonne lecture et à très bientôt pour une autre chronique !
Quel dommage. J’ai entendu énormément de bien sur ce titre et tes arguments me font relativiser. Ce qui t’a déplu risque de me gêner durant ma lecture… Il est dans ma WL et, pour le moment, le restera. J’ai déjà pas mal à lire avant.^^
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J’ai du me forcer pour aller jusqu’au bout… et environ pages c’est énorme quand on a du mal à accrocher à l’univers d’un roman.
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Oui, c’est dur d’aller au bout d’un roman que l’on n’apprécie pas. Pour ma part, je lis en diagonale (voire j’abandonne) pour passer à autre chose… Avant, je n’osais pas, mais maintenant, je me dis qu’il y a tellement à lire. :s
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